Une grave agression a été commise par trois voyous contre un jeune prête du diocèse de Kontum. Cette attaque, apparemment immotivée, inquiète aujourd’hui la communauté catholique de la région. Les catholiques s’étonnent de voir les autorités locales dans l’incapacité de découvrir les coupables et d’assurer la sécurité des personnes. Deux jours après l’événement, l’évêque du diocèse, ...
... Mgr Michel Hoang Duc Oanh, a tenu à venir lui-même rendre visite au jeune prêtre blessé. Tout récemment, le 29 février, il s’est encore rendu sur les lieux pour mieux apprécier la situation (1).
Le 23 février dernier, le P. Luis G. Nguyên Quang Hoa, vicaire de la paroisse de Kon Hring, dans le diocèse de Kontum (Hauts Plateaux du Centre Vietnam), revenait en moto dans sa paroisse après avoir célébré les obsèques d’une personne récemment décédée dans le village montagnard de Kon Hnong. Il traversait une plantation d’hévéas lorsque trois individus se sont précipités sur lui et, avec des barres de fer, l’ont frappé férocement sur le dos, sur les bras et sur la tête, qui, heureusement, était protégée par un casque de motard. Sévèrement touché, le prêtre s’est enfui dans la forêt, poursuivi par ses agresseurs. Revenu sur les lieux de l’agression, il a retrouvé sa moto quelque peu endommagée ainsi que sa montre jetée dans une flaque d’eau.
Selon la population locale, les trois voyous impliqués dans cette attaque étaient des jeunes gens âgés d’une vingtaine d’années. Ils venaient de sortir de prison et étaient encore placés sous la surveillance et l’administration des autorités locales. Avant les faits, ils avaient acheté deux barres de fer dans une fabrique de portes métalliques, sans indiquer le motif de leur achat.
On sait par ailleurs que, pour la région qui entoure Kon Hring, une seule messe est officiellement autorisée le dimanche. A moins d’avoir reçu une permission spéciale, aucun village ne peut célébrer de cérémonie religieuse, y compris les obsèques pour les défunts, ce qui est contraire à la réglementation gouvernementale en vigueur dans ce domaine. Les prêtres du lieu ont, à maintes reprises, négocié sans succès avec les autorités locales pour qu’elles reviennent sur leur décision et ont, ensuite, souvent passé outre l’interdiction. Lorsqu’il a été agressé, c’était la cinquième fois que le P. Nguyên Quang Hoa célébrait des obsèques dans le village de Kon. Apparemment, soupçonnent certains, les autorités ont pensé que c’était une fois de trop…
Un article consacré à cette affaire, mis en ligne sur le site du diocèse de Kontum, s’achève par cette conclusion : « L’archevêché de Kontum ainsi que l’ensemble des fidèles du diocèse sont en communion avec le P. Hoa et prient pour son prompt rétablissement. En même temps, ils souhaitent que ces régions éloignées jouissent de la liberté religieuse » (2).
(1) http://giaophankontum.com/Tin-Tuc-260_Duc-Cha-Micae-Hoang-Duc-Oanh-den-tham-dia-diem-Cha-Luy-G-Nguyen-Quang-Hoa-dang-le-truoc-khi-bi-hanh-hungbr-br-.aspx
(2) Vietcatholic News, 25 février 2012.
(Source: Eglises d'Asie, 1er mars 2012)
... Mgr Michel Hoang Duc Oanh, a tenu à venir lui-même rendre visite au jeune prêtre blessé. Tout récemment, le 29 février, il s’est encore rendu sur les lieux pour mieux apprécier la situation (1).
Le 23 février dernier, le P. Luis G. Nguyên Quang Hoa, vicaire de la paroisse de Kon Hring, dans le diocèse de Kontum (Hauts Plateaux du Centre Vietnam), revenait en moto dans sa paroisse après avoir célébré les obsèques d’une personne récemment décédée dans le village montagnard de Kon Hnong. Il traversait une plantation d’hévéas lorsque trois individus se sont précipités sur lui et, avec des barres de fer, l’ont frappé férocement sur le dos, sur les bras et sur la tête, qui, heureusement, était protégée par un casque de motard. Sévèrement touché, le prêtre s’est enfui dans la forêt, poursuivi par ses agresseurs. Revenu sur les lieux de l’agression, il a retrouvé sa moto quelque peu endommagée ainsi que sa montre jetée dans une flaque d’eau.
Selon la population locale, les trois voyous impliqués dans cette attaque étaient des jeunes gens âgés d’une vingtaine d’années. Ils venaient de sortir de prison et étaient encore placés sous la surveillance et l’administration des autorités locales. Avant les faits, ils avaient acheté deux barres de fer dans une fabrique de portes métalliques, sans indiquer le motif de leur achat.
On sait par ailleurs que, pour la région qui entoure Kon Hring, une seule messe est officiellement autorisée le dimanche. A moins d’avoir reçu une permission spéciale, aucun village ne peut célébrer de cérémonie religieuse, y compris les obsèques pour les défunts, ce qui est contraire à la réglementation gouvernementale en vigueur dans ce domaine. Les prêtres du lieu ont, à maintes reprises, négocié sans succès avec les autorités locales pour qu’elles reviennent sur leur décision et ont, ensuite, souvent passé outre l’interdiction. Lorsqu’il a été agressé, c’était la cinquième fois que le P. Nguyên Quang Hoa célébrait des obsèques dans le village de Kon. Apparemment, soupçonnent certains, les autorités ont pensé que c’était une fois de trop…
Un article consacré à cette affaire, mis en ligne sur le site du diocèse de Kontum, s’achève par cette conclusion : « L’archevêché de Kontum ainsi que l’ensemble des fidèles du diocèse sont en communion avec le P. Hoa et prient pour son prompt rétablissement. En même temps, ils souhaitent que ces régions éloignées jouissent de la liberté religieuse » (2).
(1) http://giaophankontum.com/Tin-Tuc-260_Duc-Cha-Micae-Hoang-Duc-Oanh-den-tham-dia-diem-Cha-Luy-G-Nguyen-Quang-Hoa-dang-le-truoc-khi-bi-hanh-hungbr-br-.aspx
(2) Vietcatholic News, 25 février 2012.
(Source: Eglises d'Asie, 1er mars 2012)