La politique du renouveau (dôi moi) a aidé le Vietnam à rejoindre le courant suivi par le reste de l’humanité et a permis à ce pays, qui était pauvre, de prendre place dans le peloton des pays d’Asie à forte croissance. Cette intégration a été concrétisée par l’adhésion à l’ASEAN, la participation aux activités de l’APEC et l’admission à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le Vietnam a aussi établi des relations diplomatiques avec nombre de pays. Il est devenu membre de nombreuses organisations internationales et a attiré à lui les investissements de quantité de sociétés étrangères. La société a gagné en dynamisme, en créativité et, d’une certaine façon, en richesse, du moins globalement. Malgré cela, certains signes, dans la situation récente, montrent que l’économie du Vietnam est en train de perdre son orientation, son dynamisme et son caractère humain. Car le renouveau économique n’est pas accompagné d’un renouveau politique et la croissance économique ne va pas de pair avec le développement social et le développement humain intégral.
La Lettre commune rédigée à l’issue de la Grande Assemblée du peuple de Dieu de l’année 2010 a invité tous les membres de l’Eglise catholique au Vietnam à procéder à l’identification et au déchiffrage de la situation actuelle de la société vietnamienne à la lumière de la foi. C’est dans cette perspective que les membres de la Commission ‘Justice et Paix’, sous l’autorité de la Conférence épiscopale du Vietnam, voudraient, en leur qualité de citoyens et de chrétiens, exposer quelques-unes de leurs réflexions et de leurs remarques sur la situation actuelle du pays.
L’économie du Vietnam
Après environ deux décennies de croissance élevée, le Vietnam n’appartient certes plus au groupe de pays aux plus bas revenus. Cependant, les années récentes ont montré que l’économie vietnamienne fait aujourd’hui courir de graves risques à la vie de la population et à l’avenir du pays.
L’économie présente des lacunes manifestes : les groupes publics ont contracté de lourdes dettes ; le nombre de faillites d’entreprises augmente de jour en jour ; les taux d’intérêt bancaire sont de plus en plus élevés ; l’inflation toujours croissante ; l’écart entre riches et pauvres s’élargit ; la qualité de vie de la grande majorité se détériore. De nombreuses personnes sont déjà retombées dans une situation de pauvreté qu’elles venaient de quitter. N’est-il pas vrai que le modèle économique actuel a enrichi un groupe de privilégiés beaucoup plus que l’ensemble de la population ?
L’orientation actuelle de l’économie, donnant au secteur public un rôle directif, a créé des monopoles, a favorisé les abus de pouvoir et a grippé le fonctionnement normal de l’économie de marché. Les entreprises d’Etat, qui ne contribuent que peu à la croissance économique, jouissent d’un grand nombre de privilèges et de prébendes, ce qui crée des injustices et freine le développement du secteur privé. La dette contractée à l’égard de l’étranger, le déficit de la balance commerciale se sont aggravés et ont affaibli l’économie qui, de ce fait, devient de plus en plus dépendante de l’extérieur.
Le taux d’inflation continue de s’élever, aggravant la pauvreté et rendant plus difficiles la vie de la population et les activités des entreprises. Les grèves se multiplient et témoignent que les intérêts des travailleurs ne sont encore ni protégés ni satisfaits. Certaines lignes politiques, peu appréciées de la population, sont cependant mises en œuvre par l’Etat, comme cela a été le cas dans l’affaire de l’exploitation de la bauxite sur les Hauts Plateaux du Centre-Vietnam ou encore lors de la construction d’une centrale nucléaire dans la province du Ninh Thuân.
La loi sur les terres
La loi sur les terres en vigueur aujourd’hui va à l’encontre de l’ordre naturel et ne respecte pas la Déclaration internationale des droits de l’homme. C’est elle qui est la cause d’au moins 80 % des plaintes déposées dans le pays. Les plaintes individuelles sont devenues aujourd’hui des plaintes collectives. Les simples plaintes écrites se sont transformées en actions et réactions collectives, quelquefois les armes à la main, s’opposant à des expropriations de terrain.
La loi sur les terrains stipule que la terre est la propriété du peuple tout entier, mais que les terrains sont gérés par l’Etat, une gestion qui donne à des millions de gens le sentiment d’avoir perdu leurs terres et de n’avoir pas la liberté de disposer du lopin de terre hérité de leurs ancêtres. En réalité, la propriété du peuple tout entier ne constitue pas un très bon moyen de gérer les terres. De plus, le fait que l’Etat soit devenu le propriétaire effectif des terres est la source de privilèges et de passe-droits pour les diverses autorités locales lorsqu’il s’agit de planifier ou de récupérer les terres pour la réalisation de certains projets. Ces privilèges et passe-droits dépouillent la population de ses droits fondamentaux.
La question qui soulève le plus de mécontentement lors de l’expropriation de terres est celle du montant des indemnisations. Si l’on veut résoudre les conflits sur ce sujet entre les expropriés et les organes de gestion ou bien les investisseurs, il faut faire en sorte que les expropriés soient indemnisés à la hauteur de la valeur des biens qui leur sont enlevés et que leur niveau de vie ultérieur soit au moins aussi élevé que celui dont ils jouissaient avant expropriation. Comme la valeur du sol augmente considérablement après la proclamation des dits-projets, il convient que, d’une manière ou d’une autre, une partie de la différence entre le montant de l’indemnisation et le prix de vente revienne aux expropriés. Il est nécessaire que le plus tôt possible, la loi sur les terrains soit amendée afin que la population puisse jouir du droit de propriété de la terre et que le droit des instances gouvernementales en matière d’expropriation soit limité au maximum.
L’environnement social
La société vietnamienne laisse apparaître aujourd’hui de nombreux phénomènes très préoccupants. Deux d’entre eux sont particulièrement visibles et sont dénoncés par la Conférence épiscopale du Vietnam depuis 2008. Il s’agit de la fraude et de la violence. Ces deux maux non seulement se sont développés dans nos villes, dans les transactions commerciales, dans les mass media, mais ils ont aussi envahi les services publics et les milieux scolaires. L’opinion publique aujourd’hui s’irrite devant un étrange phénomène : dans certains lieux, des organismes du service public ont illégalement utilisé la violence pour donner une solution à des plaintes civiles.
Outre les nombreux fléaux qui sévissent aujourd’hui dans la société vietnamienne, beaucoup d’observateurs s’inquiètent de certaines manières de vivre actuelles : ils dénoncent la jouissance, le plaisir éphémère, la survalorisation de l’argent, l’indifférence aux souffrances d’autrui. De tels comportements témoignent de l’absence des valeurs morales fondamentales qui servent de normes à la vie sociale. Ainsi un certain nombre de personnes ont déjà mis en garde contre une société hors norme ou sans normes.
La corruption est considérée comme le plus grand mal de la nation. Elle est, chaque jour, plus pernicieuse et plus grave. Pourtant, jusqu’à présent, aucune affaire d’importance n’a été jugée devant une cour de justice avec un effet dissuasif. Aussi bien, la confiance portée par la population aux pouvoirs publics a considérablement diminué.
Les plaintes concernent essentiellement des affaires de terrains. Celles qui ont pour objet les terrains religieux continuent d’être nombreuses et complexes. Elles sont toujours plus graves et provoquent des tensions et des troubles sociaux. Les récentes affaires de Tiên Lang (Haiphong) et de Vang Giang (Hung Yên) ont choqué fortement l’ensemble des Vietnamiens de bonne volonté. Le gouvernement est obligé de revoir sa façon de régler ce type de problèmes, et surtout d’amender la loi sur les terrains, en particulier ce qui concerne la délimitation des terrains, la durée de leur utilisation et le montant de l’indemnisation, même si, pour le moment, son attitude n’a pas encore évolué au point de reconnaître la propriété légitime des citoyens.
Par ailleurs, le gouvernement devrait, en urgence, changer sa façon de travailler, aujourd’hui sans transparence et sans aucun recours à des cadres spécialisés. Ce changement devrait toucher la pression exercée par l’Etat sur les points de vue et les façons de se comporter à l’intérieur de la société. Ce changement devrait particulièrement concerner l’attitude des pouvoirs publics, différente selon qu’il s’agit d’individus travaillant pour l’Etat ou d’entrepreneurs et de travailleurs privés, selon qu’il s’agit des habitants des grandes villes ou des habitants des campagnes.
Le domaine législatif
La Constitution et la législation de chaque nation reflètent les caractéristiques et les traits originaux de leurs traditions culturelles. Mais ce n’est pas à cause de cela qu’il faut ignorer les normes législatives internationales. Le Vietnam possède un ensemble de lois impressionnant, mais inefficace aussi bien dans le domaine législatif que dans l’exécutif. Cela est dû à son manque de transparence et surtout à l’absence d’indépendance du pouvoir judiciaire.
L’application de la loi n’est pas encore rigoureuse. Elle reste arbitraire, surtout au niveau régional. Cet état de choses conduit à de graves injustices et quelquefois pousse la population dans des impasses. Le Code de procédure pénale détermine les diverses procédures d’arrestation. Or, il existe toujours des cas où des citoyens sont arrêtés en infraction avec la loi et avec les déclarations et les conventions internationales que le Vietnam s’est engagé à respecter.
L’internement de personnes sans jugement est camouflé sous l’appellation de « placement en établissement éducatif » pour une certaine durée. Cette mesure qui vise généralement des personnes « dissidentes » est une forme de violation d’un des droits de l’homme. En réalité, cette mesure éducative a été introduite dans notre pays par le colonialisme français, puis officialisé par la résolution du Comité permanent de l’Assemblée nationale (49NQ-TVQH) du 20 juin 1961. C’est elle qui a servi de fondement législatif à la mise en camps de rééducation des fonctionnaires et des militaires de l’ancien Sud-Vietnam. Plus tard, cette mesure a connu une heureuse évolution : lorsque le décret sanctionnant les violations administratives a été mis en vigueur en 1989, elle n’a plus été utilisée. Cependant, avec l’ordonnance de 1995, la mesure est réapparue sous l’appellation actuelle et a été perpétuée par une ordonnance de 2002. On peut espérer que, lors de la prochaine mise en vigueur du décret sur les sanctions des violations administratives, cette forme d’éducation sera abandonnée.
La maladie qui gangrène le mode d’administration et de gestion des diverses instances du pouvoir ne sera guérie que lorsque le Vietnam sera en mesure d’édifier un Etat de droit véritable et qu’une société civile dynamique aura vu le jour. Le dépassement des difficultés actuelles est une étape qu’on ne pourra éviter.
Régions frontalières, îles, souveraineté nationale
Au cours des dernières décennies du XXème siècle, les tempêtes n’ont pas manqué sur la mer d’Orient. Mais, dans les années récentes, les tensions se sont développées jusqu’à atteindre un niveau désormais dangereux. Les détenteurs du pouvoir en Chine tiennent un discours pacifique, envoie des messages apparemment bienveillants, mais leurs agissements pour affirmer leur souveraineté sur la mer d’Orient témoignent de leur prétention à une « Grande Chine » (Dai Han).
Pendant ce temps, au Vietnam, la réaction de l’Etat semble beaucoup trop faible et donne l’occasion aux forces hostiles de se manifester. Ce qui est encore plus difficile à comprendre, c’est la répression sévère infligée par les autorités aux organisations et aux individus qui, par patriotisme, protestent contre le cynisme des envahisseurs. Les hésitations et l’irrésolution manifestées par les dirigeants vietnamiens dans la délimitation des zones frontalières et la protection de la souveraineté nationale en mer d’Orient ont provoqué du mécontentement dans l’opinion publique.
Beaucoup de personnalités, des intellectuels de bonne volonté ont élevé la voix pour dénoncer les risques que fait encourir à la sécurité nationale un projet accordant à une nation étrangère le droit d’exploiter la bauxite et de louer des terres et des forêts. En outre, les informations concernant les questions ci-dessus ne sont insuffisantes, tardives et manquent de transparence (…). Ce que nous constatons, c’est l’arrivée en masse au Vietnam d’une main d’œuvre étrangère, non spécialisée pour les besoins d’un projet qui sème le trouble dans la société, aujourd’hui et pour longtemps.
L’environnement et l’écologie
Selon les prévisions des organismes internationaux spécialisés, le Vietnam sera un des quatre pays les plus sévèrement touchés par les conséquences du changement climatique. Cela est dû d’abord aux effets du changement climatique mondial, mais aussi, pour une part, à l’absence d’attention portée à l’environnement et au développement durable.
Ce qui est le plus à craindre, c’est la maladresse et la hâte dans l’exploitation des ressources naturelles. Ces dernières années, l’Etat a permis aux nations étrangères d’investir dans de nombreux projets, prenant le risque de détruire l’environnement et de transformer le système écologique ainsi que le climat. L’exploitation de la bauxite sur les Hauts Plateaux, la location de nombreuses régions forestières riches en ressources hydrauliques dans dix provinces du Nord et du Sud sont autant de menaces pour l’environnement. Dans de nombreuses provinces, des secteurs entiers de la mer et des côtes ont été loués à des compagnies étrangères pour y construire des hôtels, y aménager des établissements balnéaires et y réaliser encore d’autres projets sans tenir compte de l’environnement.
Le rôle des intellectuels
Il y a près de mille ans, avec la création du « Collège des fils de la nation » (Quôc Tu Giam), nos ancêtres ont profondément pris conscience que les hommes sages et talentueux sont les forces spirituelles d’une nation. Lorsque celles-ci prospèrent, le pays est fort et vaillant, lorsqu’elles déclinent, le pays s’affaiblit et entre en décadence. Ce principe est toujours justifié. Il l’est d’autant plus que nous sommes à l’âge de la matière grise, dans une époque où l’économie fonctionne à partir de connaissances.
Même si l’on ne tient pas compte de l’augmentation subite du nombre de « docteurs d’Etat » dont la compétence pose problème, le Vietnam possède un nombre considérable d’hommes authentiquement talentueux, de brillants intellectuels dévoués à leur pays et à leur peuple. Mais leur rôle, aujourd’hui, n’est pas estimé à sa juste valeur. Il arrive qu’ils soient marginalisés, qu’ils soient l’objet de discrimination, à cause d’un point de vue différent sur la réalité sociale ou encore de leur vision particulière de l’avenir de leur peuple. On peut penser que l’Etat manque encore de compétence et de largeur d’esprit pour attirer à lui ces hommes de talent. Il ne s’est pas encore réformé suffisamment pour être de plain-pied avec une société en pleine évolution. Quand donc le rôle de la société civile sera-t-il véritablement reconnu ? Quand donc les institutions indépendantes participeront-elles positivement à l’édification du pays ?
L’éducation et la santé
L’avenir de notre peuple dépend, en grande partie, de l’éducation. Il est indéniable que l’éducation nationale a formé un certain nombre d’hommes remarquables et a apporté sa contribution au développement du pays. Mais, d’une façon générale, dans les années récentes, notre système éducatif a montré de nombreuses lacunes, aussi bien dans son contenu que dans ses méthodes d’enseignement et d’études. Le Vietnam a engagé de nombreuses tentatives de réforme de l’éducation sans parvenir à ouvrir de vraies brèches. Pourquoi ? Il faut le reconnaître avec tristesse, parce que nous manquons d’une philosophie de l’éducation suffisamment radicale et portant sur le long terme.
Les conséquences tragiques de cet état de choses, nous les avons devant les yeux : ce sont deux redoutables fléaux qui envahissent les écoles ; la criminalité dans les milieux scolaires et estudiantins ne cesse de s’aggraver, la fraude aux examens est devenue la norme ; les faux diplômes, ou, ce qui est plus dangereux encore, les vrais diplômes ne récompensant aucune connaissance se sont multipliés. Le résultat de tout cela est que nous risquons de prendre du recul en de nombreux domaines.
Grâce à l’utilisation des nouvelles technologies, la médecine vietnamienne, à l’époque récente, est parvenue à un certain nombre de résultats dans le domaine du diagnostic et de la guérison des maladies ainsi que dans celui de la prévention. Les agents médicaux sont de mieux en mieux formés et leur niveau de spécialisation est plus élevé. Mais, en raison du système éducatif décrit ci-dessus et de la tendance actuelle à se limiter à la santé corporelle sans tenir compte de l’intégralité de la personne, le système médical est dans l’impasse. Outre le trop grand nombre de personnes hospitalisées qui paralyse les hôpitaux centraux et l’augmentation des frais médicaux qui pénalise surtout les pauvres, on parle aussi beaucoup de l’indifférence, de l’irresponsabilité et de l’absence de moralité du personnel hospitalier.
L’Etat a demandé que l’on « socialise » (NdT : terme qui, en réalité, signifie « privatiser ») l’éducation et la santé. On devrait, semble-t-il, créer les conditions permettant aux religions du pays d’apporter leur contribution dans ces deux secteurs.
Le domaine religieux
Ces dernières années, les actuels détenteurs du pouvoir ont créé un climat favorable aux activités religieuses. Presque tous les établissements religieux détruits pendant la guerre ont été restaurés. Beaucoup ont été édifiés ou sont en construction. Cependant, les dispositions législatives concernant les religions sont encore affligées de beaucoup de failles et ne répondent pas encore pleinement aux aspirations des croyants. Cette insatisfaction concerne surtout le statut de personne morale des organisations religieuses. Les religions ont été reconnues mais elles ne jouissent pas encore du statut de personnes morales. En conséquence, elles ne peuvent ni exercer ni protéger les droits stipulés par la Constitution qui sont les leurs, comme les autres organisations sociales et professionnelles.
Actuellement, l’Etat projette de promulguer un arrêté intitulé : « Détermination des détails et des mesures concernant l’application de l’Ordonnance sur la croyance et la religion ». Ce nouveau texte législatif est destiné à remplacer l’arrêté N° 22/2005/ND-CP, du 1er mars 2005. Cette initiative serait vraiment digne d’éloges si le texte était préparé dans un esprit de renouveau, structuré de telle sorte qu’il favorise la liberté d’action des croyants de toutes les religions, et encourage leur participation au service de leurs compatriotes et à la défense de la patrie. Mais bon nombre de personnes sont inquiètes car elles craignent que ce texte ne marque un recul par rapport à l’arrêté cité plus haut. La question fondamentale à poser est celle-ci : « Quand donc les citoyens qui adhèrent à une religion seront-ils traités à égalité avec les autres citoyens, conformément à la Constitution et au Code civil ? » Ils n’ont nullement besoin d’une nouvelle ordonnance sur la croyance et la religion.
Les remarques ci-dessus nous ont été dictées par notre foi chrétienne et notre statut de citoyen responsable souhaitant contribuer pour une petite part à l’édification d’un pays au développement durable, démocratique et fraternel. En ce domaine, l’instruction du pape Benoît XVI aux évêques vietnamiens du 27 juin 2009 est toujours l’orientation fondamentale de la Commission ‘Justice et Paix’. L’Eglise ne désire en rien remplacer le gouvernement, mais elle souhaite, dans un esprit de dialogue, de collaboration et de respect mutuel apporter sa contribution à la vie du pays pour le service de tous les hommes.
Le 27 mai 2012, jour du 121ème anniversaire de l’encyclique Rerum novarum
La Commission ‘Justice et Paix’
Conférence épiscopale du Vietnam.
1) Le texte a été mis en ligne le 27 mai 2012 sur le site de la Commission ‘Justice et Paix’.
(Source: Eglises d'Asie, 1er juin 2012)