Le procès en appel de quatre fidèles de la paroisse catholique de Côn Dâu aura lieu, le 26 janvier prochain, au Tribunal populaire de Da Nang. Chacun d’entre eux a reçu le 10 janvier dernier une convocation l’invitant à comparaître à ce procès.
Après avoir reçu leur convocation, les quatre fidèles concernés ont rédigé une lettre au président de la Conférence épiscopale du Vietnam, ainsi qu’au président de la Commission ‘Justice et Paix’ et à l’ensemble de l’Eglise du Vietnam. Les signataires y exposent le fait qu’ils sont victimes des accusations injustes portées contre eux par les autorités de la ville de Da Nang.
Les quatre paroissiens de Côn Dâu sont convaincus que le traitement qui leur a été infligé, à savoir leur arrestation et leur procès, ne sont en réalité que des moyens destinés à briser leur résistance et à faciliter la réquisition des terres de la paroisse catholique par la municipalité de la ville de Da Nang, qui veut y créer une nouvelle zone urbaine. Au procès de première instance, qui a eu lieu le 27 octobre 2010, ils ont été condamnés sous deux chefs d’accusation: « trouble à l’ordre public » et « opposition à des fonctionnaires de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions », accusations se rapportant à leur participation au convoi funéraire d’une des paroissiennes de Côn Dâu. Or les quatre accusés maintiennent que leur participation était légale. La police, elle, est intervenue contrairement à la loi et les a frappés et maltraités.
La lettre souligne également que, lors du premier procès, le tribunal n’a tenu aucun compte des mises en garde de l’opinion publique, en particulier de celles du président de la Commission ‘Justice et Paix’, l’évêque du diocèse de Vinh. Celui-ci avait écrit une lettre au Tribunal pour lui demander de retarder le procès ou au moins d’assurer la défense des accusés. Or les autorités judiciaires ont refusé l’autorisation de plaider aux avocats présentés par le cabinet de Me Cu Huy Ha Vu (arrêté par la suite) et prononcé de très injustes sentences contre les six accusés du premier procès.
Les quatre signataires de la lettre affirment encore que, malgré l’injustice dont ils ont été victimes de la part des autorités, ils ont reçu le soutien de l’Eglise du Vietnam, de nombreuses personnes et associations dans le monde entier. Ils remercient personnellement un certain nombre de membres de la hiérarchie au Vietnam, dont le président de la Conférence épiscopale et le président de la Commission ‘Justice et Paix’.
Six paroissiens de Côn Dâu avaient fait appel, le 1er novembre 2010, des sentences rendues contre eux par le Tribunal populaire de Cam Lê (arrondissement de Da Nang), le 27 octobre dernier. Deux d’entre eux avaient été condamnés à des peines de prison ferme de 12 et 9 mois. Les quatre autres avaient écopé de diverses peines de prison avec sursis (1). Les pourvois en cassation avaient été envoyés au tribunal populaire de seconde instance de la ville de Da Nang, sous la forme d’une lettre individuelle rédigée par chacun des six paroissiens. Cependant, les pressions exercées par les autorités sur les deux condamnés à la prison ferme, qui ont été maintenus derrière les barreaux, les ont obligés à retirer leur demande d’appel. C’est pour cela que, seuls quatre des six condamnés en première instance, comparaîtront en appel.
(1) Voir EDA 538
(Source: Eglises d'Asie, 21 janvier 2011)
Après avoir reçu leur convocation, les quatre fidèles concernés ont rédigé une lettre au président de la Conférence épiscopale du Vietnam, ainsi qu’au président de la Commission ‘Justice et Paix’ et à l’ensemble de l’Eglise du Vietnam. Les signataires y exposent le fait qu’ils sont victimes des accusations injustes portées contre eux par les autorités de la ville de Da Nang.
Les quatre paroissiens de Côn Dâu sont convaincus que le traitement qui leur a été infligé, à savoir leur arrestation et leur procès, ne sont en réalité que des moyens destinés à briser leur résistance et à faciliter la réquisition des terres de la paroisse catholique par la municipalité de la ville de Da Nang, qui veut y créer une nouvelle zone urbaine. Au procès de première instance, qui a eu lieu le 27 octobre 2010, ils ont été condamnés sous deux chefs d’accusation: « trouble à l’ordre public » et « opposition à des fonctionnaires de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions », accusations se rapportant à leur participation au convoi funéraire d’une des paroissiennes de Côn Dâu. Or les quatre accusés maintiennent que leur participation était légale. La police, elle, est intervenue contrairement à la loi et les a frappés et maltraités.
La lettre souligne également que, lors du premier procès, le tribunal n’a tenu aucun compte des mises en garde de l’opinion publique, en particulier de celles du président de la Commission ‘Justice et Paix’, l’évêque du diocèse de Vinh. Celui-ci avait écrit une lettre au Tribunal pour lui demander de retarder le procès ou au moins d’assurer la défense des accusés. Or les autorités judiciaires ont refusé l’autorisation de plaider aux avocats présentés par le cabinet de Me Cu Huy Ha Vu (arrêté par la suite) et prononcé de très injustes sentences contre les six accusés du premier procès.
Les quatre signataires de la lettre affirment encore que, malgré l’injustice dont ils ont été victimes de la part des autorités, ils ont reçu le soutien de l’Eglise du Vietnam, de nombreuses personnes et associations dans le monde entier. Ils remercient personnellement un certain nombre de membres de la hiérarchie au Vietnam, dont le président de la Conférence épiscopale et le président de la Commission ‘Justice et Paix’.
Six paroissiens de Côn Dâu avaient fait appel, le 1er novembre 2010, des sentences rendues contre eux par le Tribunal populaire de Cam Lê (arrondissement de Da Nang), le 27 octobre dernier. Deux d’entre eux avaient été condamnés à des peines de prison ferme de 12 et 9 mois. Les quatre autres avaient écopé de diverses peines de prison avec sursis (1). Les pourvois en cassation avaient été envoyés au tribunal populaire de seconde instance de la ville de Da Nang, sous la forme d’une lettre individuelle rédigée par chacun des six paroissiens. Cependant, les pressions exercées par les autorités sur les deux condamnés à la prison ferme, qui ont été maintenus derrière les barreaux, les ont obligés à retirer leur demande d’appel. C’est pour cela que, seuls quatre des six condamnés en première instance, comparaîtront en appel.
(1) Voir EDA 538
(Source: Eglises d'Asie, 21 janvier 2011)