Les 14 jeunes catholiques et protestants condamnés, le 8 et 9 janvier dernier, pour tentative de renversement du pouvoir purgent aujourd’hui leur peine. Cependant, leur entourage, encouragé par de nombreuses personnes et associations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, continue de proclamer leur innocence.
Selon des informations émanant des proches de ces jeunes gens, la campagne de signatures du texte de soutien demandant la libération immédiate des prisonniers condamnés injustement avait recueilli plus de 28 000 signatures au 12 mars dernier. Presque toutes les personnes contactées par les animateurs de la campagne leur ont affirmé qu’elles soutenaient leur initiative et déploraient les lourdes condamnations infligées aux jeunes gens. Les signataires considèrent également que les activités criminelles attribuées aux accusés par le tribunal sont complètement infondées.
Les animateurs de la campagne se sont aussi mis en relation avec les ambassades et les consulats étrangers au Vietnam. Ils leur ont exposé l’ensemble de l’affaire et décrit la situation pénitentiaire de leurs proches. Le 14 mars dernier, une rencontre a eu lieu à l’ambassade du Canada. Un certain nombre de représentants des jeunes prisonniers y étaient présents. Pour la circonstance, l’ambassadeur canadien avait invité des représentants des ambassades américaine, britannique, norvégienne et suisse au Vietnam. L’entretien a duré plus d’une heure un quart. L’ensemble des diplomates a pris connaissance de la lettre de soutien et du dossier très complet qui leur a été remis à cette occasion. Les diplomates ont déclaré apprécier la franchise des comptes-rendus et ont affirmé qu’ils feraient tout ce qui était en leur pouvoir pour que le gouvernement vietnamien libère ces jeunes prisonniers et fasse preuve de respect pour les conventions internationales signées par lui.
La campagne des proches des jeunes prisonniers ne se cantonne pas à l’intérieur du pays. Le 21 mars dernier, une délégation du groupe « Consunam », qui est un observateur attentif de la situation des droits de l’homme au Vietnam depuis les années 1990, a remis à l’organisme des Nations Unies chargé des droits de l’homme à Genève un appel demandant la libération des 14 jeunes chrétiens.
Les parents ont aussi informé les reporters de Radio Free Asia que, depuis leur arrestation au mois d’août, septembre et décembre 2011, il ne leur a pas été possible de rendre visite et d’apporter des denrées alimentaires à leurs proches en prison, à l’exception de ceux qui ont plaidé coupable (1).
(1) Les informations dont cet article fait état ont été recueillies par les reporteurs de Radio Free Asia en langue vietnamienne, 22 mars 2013.
(Source: Eglises d'Asie, 25 mars 2013)
Selon des informations émanant des proches de ces jeunes gens, la campagne de signatures du texte de soutien demandant la libération immédiate des prisonniers condamnés injustement avait recueilli plus de 28 000 signatures au 12 mars dernier. Presque toutes les personnes contactées par les animateurs de la campagne leur ont affirmé qu’elles soutenaient leur initiative et déploraient les lourdes condamnations infligées aux jeunes gens. Les signataires considèrent également que les activités criminelles attribuées aux accusés par le tribunal sont complètement infondées.
Les animateurs de la campagne se sont aussi mis en relation avec les ambassades et les consulats étrangers au Vietnam. Ils leur ont exposé l’ensemble de l’affaire et décrit la situation pénitentiaire de leurs proches. Le 14 mars dernier, une rencontre a eu lieu à l’ambassade du Canada. Un certain nombre de représentants des jeunes prisonniers y étaient présents. Pour la circonstance, l’ambassadeur canadien avait invité des représentants des ambassades américaine, britannique, norvégienne et suisse au Vietnam. L’entretien a duré plus d’une heure un quart. L’ensemble des diplomates a pris connaissance de la lettre de soutien et du dossier très complet qui leur a été remis à cette occasion. Les diplomates ont déclaré apprécier la franchise des comptes-rendus et ont affirmé qu’ils feraient tout ce qui était en leur pouvoir pour que le gouvernement vietnamien libère ces jeunes prisonniers et fasse preuve de respect pour les conventions internationales signées par lui.
La campagne des proches des jeunes prisonniers ne se cantonne pas à l’intérieur du pays. Le 21 mars dernier, une délégation du groupe « Consunam », qui est un observateur attentif de la situation des droits de l’homme au Vietnam depuis les années 1990, a remis à l’organisme des Nations Unies chargé des droits de l’homme à Genève un appel demandant la libération des 14 jeunes chrétiens.
Les parents ont aussi informé les reporters de Radio Free Asia que, depuis leur arrestation au mois d’août, septembre et décembre 2011, il ne leur a pas été possible de rendre visite et d’apporter des denrées alimentaires à leurs proches en prison, à l’exception de ceux qui ont plaidé coupable (1).
(1) Les informations dont cet article fait état ont été recueillies par les reporteurs de Radio Free Asia en langue vietnamienne, 22 mars 2013.
(Source: Eglises d'Asie, 25 mars 2013)