Eglises d'Asie, 26 août 2010- Pour la première fois, l’association Caritas de la province ecclésiastique de Hanoi a réuni les plus engagés de ses militants dans un congrès qui s’est tenu les 24 et 25 août derniers dans l’enceinte du grand séminaire Saint-Joseph de la capitale (1). Y participaient des volontaires de base, des prêtres et des religieuses des divers groupes régionaux et paroissiaux de l’association, des prêtres responsables au niveau diocésain, ainsi que l’archevêque de Hanoi, Mgr Pierre Nguyên Van Nhon, Mgr Joseph Nguyên Van Yên, vice-président de la commission caritative et sociale, et le P. Nguyên Ngoc Son, directeur national et animateur de longue date de Caritas Vietnam.
La tenue de ce congrès du célèbre groupe caritatif revêtait une certaine importance. Cette association, dépendante de la Conférence épiscopale, existait au Vietnam (dans le Sud) depuis 1965. Cependant après le changement de régime d’avril 1975, ses responsables reçurent des nouvelles autorités politiques l’ordre de cesser toute activité et de transmettre les institutions et les moyens d’action de l’association aux organes gouvernementaux compétents. Il a fallu ensuite la longue persévérance et les efforts, quelquefois publics, le plus souvent discrets, de divers volontaires pour que l’association reprenne ses activités, officieusement puis officiellement. En 2008, après plus de 30 ans d’absence, Caritas, l’organisme catholique d’action sociale et caritative, faisait sa réapparition officielle sur la scène publique, aussi bien au niveau national que dans les diocèses et les paroisses. Munie d’une reconnaissance officielle mais « circonstanciée », accordée le 2 juillet 2008 par le Bureau gouvernemental des Affaires religieuses, l’association catholique pouvait tenir ses premières assises nationales, les 22 et 23 octobre 2008, à Xuan Lôc (2).
Les débats du congrès de Hanoi ont porté sur de nombreux domaines. L’organisation de l’association ainsi que les orientations qui guident ses activités ont été exposées de manière claire et détaillée. L’attention des participants a été attirée sur les grandes questions sociales d’aujourd’hui et sur les tâches qu’elles nécessitaient: le combat contre le fléau du sida, la protection de la vie et la lutte contre l’avortement, les activités en faveur des handicapés, les soins et les traitements médicaux à apporter aux malades des milieux pauvres, l’aide aux enfants scolarisés de ces mêmes milieux, les programmes d’urgence en cas de fléaux naturels (surtout les cyclones et les inondations annuelles).
Au nom de tous les participants, Mgr Nguyên Van Yên, vice- président de la commission épiscopale pour les affaires caritatives et sociales, a tiré les conclusions de ces débats: « Dans le passé, Caritas Vietnam a rencontré de nombreuses épreuves dues au régime social. Grâce à l’aide de la Providence, nos activités caritatives et sociales continuent et rendent de grands services. Désormais, notre association s’efforcera de fortifier ses positions dans les paroisses au service des plus démunis » (3).
(1) Voir: http://www.chuacuuthe.com/
(2) Voir EDA 194
(3) voir référence citée en note (1)
(Source: Eglises d'Asie, 26 août 2010)
La tenue de ce congrès du célèbre groupe caritatif revêtait une certaine importance. Cette association, dépendante de la Conférence épiscopale, existait au Vietnam (dans le Sud) depuis 1965. Cependant après le changement de régime d’avril 1975, ses responsables reçurent des nouvelles autorités politiques l’ordre de cesser toute activité et de transmettre les institutions et les moyens d’action de l’association aux organes gouvernementaux compétents. Il a fallu ensuite la longue persévérance et les efforts, quelquefois publics, le plus souvent discrets, de divers volontaires pour que l’association reprenne ses activités, officieusement puis officiellement. En 2008, après plus de 30 ans d’absence, Caritas, l’organisme catholique d’action sociale et caritative, faisait sa réapparition officielle sur la scène publique, aussi bien au niveau national que dans les diocèses et les paroisses. Munie d’une reconnaissance officielle mais « circonstanciée », accordée le 2 juillet 2008 par le Bureau gouvernemental des Affaires religieuses, l’association catholique pouvait tenir ses premières assises nationales, les 22 et 23 octobre 2008, à Xuan Lôc (2).
Les débats du congrès de Hanoi ont porté sur de nombreux domaines. L’organisation de l’association ainsi que les orientations qui guident ses activités ont été exposées de manière claire et détaillée. L’attention des participants a été attirée sur les grandes questions sociales d’aujourd’hui et sur les tâches qu’elles nécessitaient: le combat contre le fléau du sida, la protection de la vie et la lutte contre l’avortement, les activités en faveur des handicapés, les soins et les traitements médicaux à apporter aux malades des milieux pauvres, l’aide aux enfants scolarisés de ces mêmes milieux, les programmes d’urgence en cas de fléaux naturels (surtout les cyclones et les inondations annuelles).
Au nom de tous les participants, Mgr Nguyên Van Yên, vice- président de la commission épiscopale pour les affaires caritatives et sociales, a tiré les conclusions de ces débats: « Dans le passé, Caritas Vietnam a rencontré de nombreuses épreuves dues au régime social. Grâce à l’aide de la Providence, nos activités caritatives et sociales continuent et rendent de grands services. Désormais, notre association s’efforcera de fortifier ses positions dans les paroisses au service des plus démunis » (3).
(1) Voir: http://www.chuacuuthe.com/
(2) Voir EDA 194
(3) voir référence citée en note (1)
(Source: Eglises d'Asie, 26 août 2010)