Dans la nuit du 16 au 17 juin 2016, les religieuses de Saint-Paul le Chartres se sont aperçues qu’une grande quantité de matériaux et d’instruments de travail avait été déposée sur un terrain qui est légalement leur propriété et qu’elles seules peuvent gérer. Le terrain est situé au numéro 5 de la rue Quang Trung, au centre de la capitale.
A l’origine de ces préparatifs de travaux, une femme d’affaires, Mme Trân Huong Ly, qui projette de construire sur ce terrain et qui s’y prépare depuis quelque temps, sous l’œil indifférent de la police. Dès qu’elles ont contesté l’apport de matériaux au cours de la nuit, les religieuses ont téléphoné à la police, qui n’a donné aucune suite à leurs appels. Depuis, la communauté des religieuses monte la garde devant le terrain en guise de protestation contre les agissements de la femme d’affaires.
La veille, 15 juin, une plainte des religieuses dénonçant le projet de construction de la femme d’affaires avait été envoyée aux autorités. Les responsables du district avaient promis de régler le conflit et Madame Ly s’était engagée à arrêter les travaux. Il n’en a rien été. Le 16 juin, les employés sont revenus, protégés par une bande d’inconnus se faisant passer pour des blessés et mutilés de guerre.
Le début de cette affaire date de la prise de pouvoir au Nord-Vietnam par le régime communiste. A cette époque, en 1954, une grande partie des religieuses était partie se réfugier dans le sud et, seules onze sœurs étaient restées sur place, vivant dans le silence et la discrétion. Les nouvelles autorités prirent alors possession de la plus grande partie des nombreux établissements des religieuses à Hanoi (hôpital, écoles, maisons de formation). Parmi les établissements récupérés par le gouvernement, se trouve la maison du 5 Quang Trung, qui jusque-là était utilisée pour la formation des sœurs. Les autorités la confisquèrent pour y loger des cadres. Actuellement, l’établissement a été vendu à un investisseur privé, malgré les nombreuses protestations émises par les religieuses.
Ces dernières années, les religieuses ont envoyé de nombreuses requêtes aux autorités, leur demandant de restituer cet établissement religieux. Cependant, jusqu’ici les pouvoirs publics sont restés indifférents et n’ont apporté aucune solution.
Dans la requête adressée dernièrement aux autorités civiles, les religieuses présentent ainsi leur établissement: « Le terrain situé au 5 Quang Trung, arrondissement de Hoang Kiêm, ville de Hanoi, appartient à la catégorie des « terrains controversés ». A de nombreuses reprises, nous avons envoyé des requêtes aux organismes d’Etat compétents. C’est pourquoi, théoriquement, personne ne peut entreprendre de construction sur un tel terrain. »
A ce stade de l’affaire, les religieuses continuent de rester vigilantes autour du terrain et affirment leur intention de défendre leurs droits pour que justice soit faite.
(Source: Eglises d'Asie, le 17 juin 2016)
La veille, 15 juin, une plainte des religieuses dénonçant le projet de construction de la femme d’affaires avait été envoyée aux autorités. Les responsables du district avaient promis de régler le conflit et Madame Ly s’était engagée à arrêter les travaux. Il n’en a rien été. Le 16 juin, les employés sont revenus, protégés par une bande d’inconnus se faisant passer pour des blessés et mutilés de guerre.
Le début de cette affaire date de la prise de pouvoir au Nord-Vietnam par le régime communiste. A cette époque, en 1954, une grande partie des religieuses était partie se réfugier dans le sud et, seules onze sœurs étaient restées sur place, vivant dans le silence et la discrétion. Les nouvelles autorités prirent alors possession de la plus grande partie des nombreux établissements des religieuses à Hanoi (hôpital, écoles, maisons de formation). Parmi les établissements récupérés par le gouvernement, se trouve la maison du 5 Quang Trung, qui jusque-là était utilisée pour la formation des sœurs. Les autorités la confisquèrent pour y loger des cadres. Actuellement, l’établissement a été vendu à un investisseur privé, malgré les nombreuses protestations émises par les religieuses.
Ces dernières années, les religieuses ont envoyé de nombreuses requêtes aux autorités, leur demandant de restituer cet établissement religieux. Cependant, jusqu’ici les pouvoirs publics sont restés indifférents et n’ont apporté aucune solution.
Dans la requête adressée dernièrement aux autorités civiles, les religieuses présentent ainsi leur établissement: « Le terrain situé au 5 Quang Trung, arrondissement de Hoang Kiêm, ville de Hanoi, appartient à la catégorie des « terrains controversés ». A de nombreuses reprises, nous avons envoyé des requêtes aux organismes d’Etat compétents. C’est pourquoi, théoriquement, personne ne peut entreprendre de construction sur un tel terrain. »
A ce stade de l’affaire, les religieuses continuent de rester vigilantes autour du terrain et affirment leur intention de défendre leurs droits pour que justice soit faite.
(Source: Eglises d'Asie, le 17 juin 2016)