Vendredi 5 septembre, le directeur du bureau de presse du Saint-Siège, depuis Rome, et le porte-parole des Affaires étrangères du Vietnam, depuis Hanoi, ont annoncé dans les mêmes termes la tenue de la cinquième réunion du « groupe mixte de travail Vietnam-Saint-Siège ». Elle aura lieu les 10 et 11 septembre et aura pour but « d’approfondir et développer les relations entre les deux parties », ont précisé les deux porte-parole, à savoir le P. Lombardi, pour le Saint-Siège et le porte-parole adjoint des Affaires étrangères, Pham Thu Hang, pour le Vietnam.
Les deux communiqués ont également précisé que ce rendez-vous avait été pris l’année dernière, en juin 2013, lors de la quatrième réunion du groupe de travail qui avait eu lieu au Vatican. Aucune des deux annonces n’a évoqué la création de « relations diplomatiques », objectif qui était pourtant à l’origine de la création du groupe de travail. Les deux parties se sont contentées de parler de « relations entre les deux pays ».
Pour sa part, le porte-parole vietnamien a fait connaître certains détails sur la composition des deux délégations. Le groupe des négociateurs vietnamiens sera conduit par le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Bui Thanh Son. Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les Relations avec les Etats, sera responsable de la délégation du Saint-Siège.
Le « groupe mixte de travail Vietnam-Saint-Siège » s’était réuni pour la première fois à Hanoi au mois de février 2009. Mgr Parolin, qui depuis lors a été nommé secrétaire d’Etat et cardinal par le pape François, conduisait alors les négociations au nom du Saint-Siège. Il était encore là pour la deuxième réunion, qui eut lieu au Vatican en juin 2010. Cette année-là, les négociations aboutirent à un accord qui reste jusqu’à présent le seul résultat important atteint par ce groupe de travail. Le Vietnam accepta la nomination, par le pape, d’un représentant non résident du Saint-Siège au Vietnam.
Cet accord fut concrétisé au mois de janvier suivant avec la nomination à ce poste de Mgr Leopoldo Girelli, déjà nonce apostolique à Singapour. Le nouveau représentant du Vatican fit sa première visite officielle au Vietnam quelque temps plus tard. Devant la Conférence épiscopale, il précisa lui-même qu’il était représentant du Saint-Siège auprès de l’Eglise du Vietnam et qu’il n’assumait aucune fonction diplomatique auprès de l’Etat vietnamien. Depuis cette date, il a accompli de très nombreuses visites dans tous les diocèses de l’Eglise du Vietnam.
Lors de la troisième réunion, qui eut lieu à Hanoi au mois de février 2012, la délégation romaine avait été placée sous la responsabilité de Mgr Ettore Balestrero. Aucun résultat spectaculaire ne fut enregistré. Le communiqué qui suivit la réunion se contenta d’exprimer la satisfaction des deux parties devant les progrès accomplis.
Le groupe s’était réuni pour la quatrième fois à Rome, en juin 2013. Mgr Antoine Camilleri et M. Bui Thanh Son étaient déjà à la tête des deux délégations, romaine et vietnamienne. Le communiqué publié à l’issue de la réunion ne faisait état d’aucun résultat notable. Il signifiait cependant la proposition exprimée par le Saint-Siège de changer le statut de son représentant au Vietnam et de le transformer en « représentant résident ». (eda/jm)
(Source: Eglises d'Asie, le 8 septembre 2014)
Les deux communiqués ont également précisé que ce rendez-vous avait été pris l’année dernière, en juin 2013, lors de la quatrième réunion du groupe de travail qui avait eu lieu au Vatican. Aucune des deux annonces n’a évoqué la création de « relations diplomatiques », objectif qui était pourtant à l’origine de la création du groupe de travail. Les deux parties se sont contentées de parler de « relations entre les deux pays ».
Pour sa part, le porte-parole vietnamien a fait connaître certains détails sur la composition des deux délégations. Le groupe des négociateurs vietnamiens sera conduit par le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Bui Thanh Son. Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les Relations avec les Etats, sera responsable de la délégation du Saint-Siège.
Le « groupe mixte de travail Vietnam-Saint-Siège » s’était réuni pour la première fois à Hanoi au mois de février 2009. Mgr Parolin, qui depuis lors a été nommé secrétaire d’Etat et cardinal par le pape François, conduisait alors les négociations au nom du Saint-Siège. Il était encore là pour la deuxième réunion, qui eut lieu au Vatican en juin 2010. Cette année-là, les négociations aboutirent à un accord qui reste jusqu’à présent le seul résultat important atteint par ce groupe de travail. Le Vietnam accepta la nomination, par le pape, d’un représentant non résident du Saint-Siège au Vietnam.
Cet accord fut concrétisé au mois de janvier suivant avec la nomination à ce poste de Mgr Leopoldo Girelli, déjà nonce apostolique à Singapour. Le nouveau représentant du Vatican fit sa première visite officielle au Vietnam quelque temps plus tard. Devant la Conférence épiscopale, il précisa lui-même qu’il était représentant du Saint-Siège auprès de l’Eglise du Vietnam et qu’il n’assumait aucune fonction diplomatique auprès de l’Etat vietnamien. Depuis cette date, il a accompli de très nombreuses visites dans tous les diocèses de l’Eglise du Vietnam.
Lors de la troisième réunion, qui eut lieu à Hanoi au mois de février 2012, la délégation romaine avait été placée sous la responsabilité de Mgr Ettore Balestrero. Aucun résultat spectaculaire ne fut enregistré. Le communiqué qui suivit la réunion se contenta d’exprimer la satisfaction des deux parties devant les progrès accomplis.
Le groupe s’était réuni pour la quatrième fois à Rome, en juin 2013. Mgr Antoine Camilleri et M. Bui Thanh Son étaient déjà à la tête des deux délégations, romaine et vietnamienne. Le communiqué publié à l’issue de la réunion ne faisait état d’aucun résultat notable. Il signifiait cependant la proposition exprimée par le Saint-Siège de changer le statut de son représentant au Vietnam et de le transformer en « représentant résident ». (eda/jm)
(Source: Eglises d'Asie, le 8 septembre 2014)